Les pensées

Avant de continuer, voici 3 essentiels sur le chemin de retour vers Soi. Ils le rendent plus direct, nous rendant plus autonome et allant droit au but : la transmutation.

1/ Transmutation des émotions dans le cœur.

Chaque fois que nous prenons conscience d’une émotion lourde en nous-même, nous nous centrons dans le cœur dans un état de cohérence cardiaque. Avec l’aide de la Lumière, nous accueillons cette émotion, en la respirant pleinement, en lui donnant la possibilité de prendre toute sa place en nous – sans la réprimer- et de se transformer jusqu’à ce qu’elle s’apaise et se transforme en sagesse.

Nous utiliserons quotidiennement cette pratique lorsque nous nous occuperons de nos émotions.

2/ Un autre essentiel est parfaitement mis en mots par Joe Dispenza après des années de recherches et d’expériences au travers d’un de ces livres :

Devenir super-conscient (Joe Dispenza, Ed Trédaniel, 2017)

Apprendre à « jouer » sa vie sur un plan quantique.

En présentiel, nous pratiquons ensemble les méditations proposées par J. Dispenza,

Ces outils peuvent être inclus dans notre quotidien dès à présent.

3/ L’attention totale : le chemin proposé est un chemin de compréhension de ce qui est en nous et autour de nous. Nous avons besoin pour cela d’une attention totale basée sur une écoute attentive, ouverte, sans préjugés, jugements, accord ou désaccord. C’est de cette manière que nous pourrons voir réellement ce qui se passe en nous et autour de nous. Cette écoute se fait avec notre esprit, tous nos sens et en étant centré dans le cœur dans un état de cohérence cardiaque.

C’est donc dans cet état d’être que nous allons écouter, examiner, explorer et observer.

4/ Et enfin, nous avons besoin de planter le décor.

Lorsque nous sommes centrés, alignés et dans un état de cohérence cardiaque, nous sommes dans la loi de l’Un, en unité avec nous-mêmes, ce qui nous entoure et dans le moment présent. Dès l’instant où nous sommes déconnectés de cet état d’unité, survient la séparation dans notre relation à nous-même, à ce qui nous entoure, ainsi que dans notre rapport avec le passé et le futur.

C’est à cet endroit, lors de cette séparation que se trouve l’origine de la pensée. La pensée vient s’immiscer dans cette séparation.

Tout ce dont nous allons parler se passe lorsque nous ne sommes pas centrés, alignés et dans cet état de cohérence cardiaque.

Pour bien se comprendre, un même dictionnaire est essentiel. Voici donc dans ce cadre-ci l’image qui se trouve derrière les mots suivants :

– le cerveau = outil, instrument, siège de la pensée, équivalent au mental, il fonctionne à l’intérieur du cadre limité par ce qu’il connaît et par son besoin de sécurité.

– la pensée : intervient dans différents domaines :

  1. Les domaines organisationnel, technique, mécanique où elle a tout à fait sa place.
  2. Le domaine relationnel donc sur le plan émotionnel et affectif où les pensées peuvent amener la confusion, le désordre et la souffrance. C’est bien sûr uniquement ce domaine de la pensée que nous allons explorer.

La pensée est toujours limitée par le connu, tout notre passé, nos savoirs, expériences culture, concepts, idéaux, souffrances individuelles, familiales et collectives. Psychologiquement, nous sommes le résultat de tout ce passé.

Etant limitée, la pensée est incapable de résoudre le désordre et la souffrance.

– l’ego peut être défini comme étant l’ensemble de toutes les activités liées à la pensée. Il est, comme les pensées, conditionné par le connu. Il est aussi la représentation et la conscience qu’une personne a d’elle-même par le reflet d’un miroir ou d’un travail mental.

– la méditation est la connaissance de soi. Nous allons apprendre à nous connaître, à nous voir dans l’instant, sans préjugés, sans interpréter, sans vouloir devenir autrement, sans vouloir changer, calculer, comparer, sans toutes nos pensées contradictoires. Voir tout le mouvement qui se passe en nous et autour de nous, ce que nous pensons et ressentons. Se voir tel que nous sommes vraiment et non pas tel que « devrions » être. Comprendre moment après moment ce qui est, le fait réel de ce qui est et de ce que l’on est, avec lucidité, neutralité et beaucoup de vigilance.

Pour cela, il nous faut un esprit libre de tout notre passé, de tout notre conditionnement. Donc méditer, c’est se libérer du connu, de la mesure. Dans cette méditation est un silence absolu. C’est à partir de cela, de cet état d’esprit, que naît le neuf, le beau, la paix et la joie. C’est être en unité avec soi.

Lorsqu’on est devant un fait, être d’accord ou pas d’accord n’a aucun sens. Ce qui par contre à tout son sens, c’est de faire face         au fait, puis d’y pénétrer complètement jusqu’à en avoir la vision totale (unité) d’où la réponse émerge instantanément.

La méditation consiste à vivre au quotidien en accueillant totalement ce qui est, moment après moment, et en le traitant dans l’instant. Elle consiste à percevoir la vérité à chaque seconde et non pas après analyse.

Nous allons observer notre mental et son mode de fonctionnement. Observer le mouvement de la pensée. Le but est d’apprendre à mieux le comprendre pour pouvoir l’utiliser pour notre plus grand bien et au service de la Vie.

Les 2 premières semaines, nous allons nous familiariser avec les notions de penseur et d’observateur. Nous allons faire l’expérience du recul par rapport à ce penseur en nous, l’observer lui ainsi que toutes les pensées qui nous concernent et concernent tout ce qui se passe dans notre vie.

Grâce à tout ce que nous aurons appris pendant ces 2 semaines, nous continuerons à œuvrer sur la transmutation progressive de nos pensées de façon à ce que cela devienne une réelle habitude.

Nous allons nous investir 3 semaines sur cette approche de façon à ancrer réellement en nous ce que nous aurons appris et que cela transforme notre vie maintenant et toujours, en devenant un nouveau mode de fonctionnement personnel.

Jour 15

Rituel du matin

L’observateur :

Devenir l’observateur de ma vie va m’aider à comprendre comment je fonctionne.

Être un observateur détaché, c’est lorsque nous nous plaçons dans une situation et que nous sommes capables de regarder la situation dans son ensemble d’un point de vue de non-attachement. Cela nécessite une grande confiance, une intention claire de se détacher et d’observer. Il s’agit donc d’arriver à rester en dehors des émotions, à regarder les faits sans nous y impliquer émotionnellement ou au moins en rester détaché. « Est-ce que cette situation sert mon épanouissement personnel, mon plus grand bien ?»

En faisant cet exercice chaque jour, j’apprends à me dissocier de tout un mode de fonctionnement qui ne m’amène pas le bonheur, puis à le transformer pour arriver à une plus grande paix intérieure. Je prends de la hauteur, je regarde le film de ma vie, de mes journées et de mes expériences, avec les yeux de l’observateur en moi.

Très vite, cet observateur peut faire partie de moi et me permettre de garder une distance par rapport à ce que je vis à chaque moment.

J’observe sans juger ni condamner toutes les paroles négatives, restrictives ou excessives que je me répète à mon égard. Et je note toutes les paroles négatives, restrictives ou excessives à mon égard :

Rituel câlin du soir.

Jour 16

Rituel du matin

L’identification au mental :

Notre manière d’aborder le monde est souvent de l’analyser, le comparer, l’étiqueter, le juger, répertorier, classer, etc. Dans notre système, l’éducation prioritairement intellectuelle développe plus le cerveau gauche que le droit et le mental est devenu notre maître. La plupart du temps, il prend possession de nous, et nous nous identifions à lui, à nos pensées. Il est un écran de pensées, de concepts, d’étiquettes et de jugements qui amène une illusion de séparation entre moi et le monde.

Le mental est bien sûr aussi un outil magnifique, un instrument qui est là pour servir notre Être intérieur, notre Être profond. Lorsque nous sommes dans un état de cohérence cardiaque, le mental est guidé par notre centre énergétique du cœur. Connecté de cette manière au « Grand Tout », il devient inspiré. Nous parlons alors de mental supérieur ou de notre esprit.

La véritable pensée reflète la Lumière de notre cœur.

Aujourd’hui, j’observe ce penseur qui collecte, étiquette, analyse, compare, juge, interprète, et se situe dans le « c’est bien/c’est mal, j’aime/j’aime pas pour/contre… » concernant TOUT ce avec quoi je rentre en contact que ce soit des choses, des expériences ou des personnes… Et je note tous les jugements en rapport avec tout ce qui m’entoure, toutes les pensées issues de ce mental conditionné : (à compléter à chaque prise de conscience)

Rituel câlin du soir.

Jour 17

Rituel du matin.

Je sors du cercle vicieux de mes pensées :

Il peut arriver que je me répète que je suis nul, stupide ou même nuisible par exemple. Au début, une personne (père, mère, frère, un prof…) aurait voulu autre chose de ma part ou pour moi. Je comprenais au travers de la manière qu’elle avait de s’exprimer ou de se comporter que j’étais mauvais, et j’ai commencé à me le répéter de plus en plus souvent. Au fond de moi, au début, je savais très bien que ce n’était pas vrai. Mais au fur et à mesure, j’ai commencé à perdre confiance en moi, et, finalement, je me suis identifié à cette pensée.

Il existe des tas de pensées comme celle-là : je suis incapable de…. je ne sais pas faire ça… je suis trop ceci, trop cela, c’est impossible…. ce n’est vraiment pas pour moi…     Je me juge sans cesse, et toutes ces limites et cette négativité que mon mental m’impose deviennent ma réalité.

Aujourd’hui à nouveau, j’observe, j’accueille sans les juger ni les condamner toutes les paroles négatives, restrictives ou excessives que je me répète à mon égard. Je prends conscience de celles qui reviennent le plus souvent.

Liste de toutes les paroles négatives, restrictives ou excessives à mon égard :

Rituel câlin du soir.

Jour 18

Rituel du matin.

A chacun ses lunettes : le passé

Ce penseur en moi juge, compare, se plaint, aime ou n’aime pas. Il interprète le présent en fonction de mon histoire personnelle.

Nous voyons et jugeons le présent à travers les yeux du passé et nous en avons donc une vision totalement déformée.

Nous pouvons cependant prendre du recul, de la hauteur par rapport au penseur qui est en nous. Nous pouvons apprendre à l’observer chaque jour.

Aujourd’hui j’observe et j’accueille ce penseur qui juge au travers des expériences du passé … Je note tout ce que j’observe :


Rituel câlin du soir.

Jour 19

Rituel du matin.

A chacun ses lunettes : le futur

Le mental est très doué pour raviver le passé ou imaginer un futur qui par exemple tourne mal…, c’est alors l’inquiétude….

Aux yeux de l’ego, seul le passé et le futur sont importants (un jour, quand ceci ou cela se produira, ça ira mieux… ou cela se terminera mal… ou celui-là il m’a fait ça…, j’ai déjà eu ça).

Le moment présent n’existe pratiquement pas, ou de manière complètement déformée, parce qu’il le regarde à travers les lunettes du passé ou de sa projection dans le futur.

Aujourd’hui, j’observe la relation qu’a le penseur en moi avec le passé et le futur, quel est mon rapport avec le passé, avec le futur ?

Quels sont les événements auxquels je pense ou je fais référence ?

Et je note, toujours sans juger !!!! je prends toujours ce recul, cette distance de l’observateur en moi.

J’observe, j’accueille…

Et je note :
Les événements ou références du passé :                                      et du futur :

Rituel câlin du soir.

Jour 20

Rituel du matin.

Les projections :

Je découvre que chaque fois que je vis en fonction du passé ou du futur, je ne suis pas dans mon être véritable, mais dans des projections, dans ce que je serai ou dans ce que j’ai été….

Soit le présent me semble trop pénible, soit mon mental compare ce qui se présente à moi avec quelque chose du passé ou du futur, ce qui m’amène à être en réaction à ce qui se passe au moment présent. Cela peut se traduire par de la méfiance, de la souffrance, de la déception, etc. La réaction varie selon la pensée et non en fonction du moment présent. Je suis alors dans le mental qui analyse et prend ses décisions à ma place. (! la méfiance – émotion – n’est pas pareille au discernement – sagesse, observation de ce qui est)

J’observe ce mécanisme en moi et j’en donne des exemples.
J’observe ce penseur qui juge au travers des expériences du passé. J’observe comment et de quelle manière j’arrive à traiter le présent à travers les yeux de mes expériences passées, de quelle manière je le déforme.

J’observe aussi ce penseur qui collecte, étiquette, analyse, compare, juge, et se situe dans le « c’est bien ou c’est mal, j’aime ou je n’aime pas… Au travers des yeux du passé, il interprète TOUT ce avec quoi il rentre en contact que ça soit des choses, des expériences ou des personnes…


Je fais le même exercice par rapport aux expériences du futur (quand je serai … ou quand ça arrivera)
J’observe, j’accueille…


Et je note :
Quand je me projette dans le passé :                                               dans le futur :

 Rituel câlin du soir.

Jour 21

Rituel du matin.

Je choisis mes pensées :

En prenant conscience de tous ces mécanismes explorés cette semaine, et avec le recul qui me permet de les observer en moi, je peux choisir mes pensées, je peux choisir de m’identifier à mon être véritable et profond, d’être en connexion avec toute mes qualités d’être et d’accueillir la vie à partir de là, de mon cœur, siège de mon être véritable.

Je peux choisir mes pensées de façon à ce qu’elles soient au service de mon être véritable et de la Vie.

Pendant 2 jours, je reprends toutes les pensées négatives ou excessives à mon égard …








Et je les transforme en pensées positives et d’amour pour moi :

(Ceci est ma page d’essais – relativement à la page de demain que je garderai pour la relire)

Rituel câlin du soir.

Jour 22

Rituel du matin.

La différence entre mental et conscience :

Notre mental avec ses pensées n’est pas pareille à la conscience que nous avons.

Celle-ci s’exprime par la pensée mais n’a pas besoin de la pensée pour exister : j’ai conscience de certaines choses pour lesquelles je n’arrive pas à mettre des mots dessus. Je peux aussi avoir conscience de certaines choses dans le subtil sans pouvoir mettre de mots dessus et qui n’ont rien à voir avec ma capacité de raisonnement.

J’observe …

Et je continue à transformer toutes les pensées négatives ou excessives à mon égard en pensées positives et d’amour pour moi.

Je laisse libre cours à mon imagination pour rendre cette page belle, pour me célébrer !

Je vais la relire pendant au moins 21 jours, elle va faire partie de mon rituel du soir.

Pensées d’amour pour moi :

Nouveau protocole câlin du soir !

Je me centre, m’aligne, respire profondément et relis qui je suis en réalité ainsi que toutes les pensées positives et d’amour pour moi. J’inspire profondément et je ressens toutes ces richesses et cet amour pour ces différentes facettes de mon être. Je me prends dans mes bras comme si je me prenais moi, enfant, en me donnant tout l’amour que j’ai toujours eu envie de recevoir, en reconnaissant toutes ces richesses en nous.

Jour 23

Rituel du matin.

Cette semaine, je vais continuer chaque jour à observer tous ces mécanismes de mon mental.

Je reprends les rennes de mon mental :

J’observe ce penseur en moi, ses pensées qui concernent tout ce avec quoi je rentre en contact : tout ce qu’« il » pense et qui va dans le sens contraire à l’amour et au respect ….

J’apprends à corriger au fur et à mesure chacune de ces pensées négatives. J’observe la manière avec laquelle mon cœur vient transformer au fur et à mesure chacune de ces pensées. C’est mon âme, mon être véritable qui reprend doucement son pouvoir avec force, conviction et amour.

J’observe, j’accueille, je transforme et je note :

Nouveau rituel câlin du soir.

Jour 24

Rituel du matin.

Nous avons vu que le mental est un écran de pensées qui amène une illusion de séparation entre moi et le monde. Cet écran disparaît lorsque nous sommes centrés dans le cœur.

Qu’en est-il pour moi ? Ai-je à chaque fois le recul nécessaire par rapport aux concepts, aux étiquettes et aux jugements de façon à bien les observer ?

Je peux constater que souvent, des émotions viennent se mêler aux pensées …

Comment est-ce que je ressens l’impact de mon ancrage dans le cœur sur mes pensées ?

Comment est-ce que je ressens l’impact qu’a ma capacité de recul par rapport à l’extérieur ?

J’observe, j’accueille sans juger ni condamner toutes les émotions qui se trouvent derrière tous les concepts, étiquettes, images et jugements. Et je note


Rituel du soir.

Jour 25

Rituel du matin.

Les émotions derrière les pensées qui me concernent : aujourd’hui, j’observe ce penseur en moi et ses pensées qui me concernent et qui vont dans le sens contraire à l’amour, au respect et à l’épanouissement de mon être….

Quelle(s) émotion(s) se cache(nt) derrière chacune de ces pensées ?Je m’arrête, observe, j’en prends conscience et j’accueille.

Ensuite et je corrige au fur et à mesure chacune de mes pensées négatives.

J’observe la manière avec laquelle mon cœur vient transformer au fur et à mesure les pensées du penseur en moi.

J’observe le changement dans mes émotions et dans mon énergie.

C’est mon âme, mon être véritable qui prend doucement le pouvoir sur le mental avec force, conviction et amour.

J’observe, j’accueille sans juger ni condamner toutes les émotions qui se trouvent derrière les paroles négatives, restrictives ou excessives que je me répète à mon égard… Et je note :

pensées        :                                                                                  émotions :

Rituel du soir.

Jour 26

Rituel du matin.

La Présence derrière :

Mooji raconte : https://www.youtube.com/watch?v=RXeJUgl1IpE

Un homme prend des cours de conduite.

Après 2 semaines, l’instructeur le fait monter sur l’autoroute …

  • Vous pensez que je suis prêt ?
  • Oui, on y va
  • Il s’engage, il roule, tout va bien.
  • Il commence à pleuvoir et il est obligé d’allumer les essuie-glaces.
  • Alors le conducteur commence à les suivre du regard, et sa conduite suis son regard.
  • Peut-on arrêter ? Je suis distrait par les essuie-glaces
  • Non, garde ton attention sur la route, vas-y, et concentre-toi..
  • Svp, je n’y arrive pas, puis-je arrêter les essuie-glaces ?
  • Non, continue à conduire et garde ton attention sur la route.
  • Il pleut plus fort, les essuie-glaces vont encore plus vite et l’auto se comporte comme si elle était conduite par une personne ivre.
  • Non, svp, svp, puis-je ralentir ?
  • Non, tu ne peux pas ralentir, la vitesse minimale est de 70km/h, tu dois accélérer
  • Non, c’est trop, je vais faire un accident
  • Centre-toi sur la route
  • Puis, d’un coup, la concentration se produit et l’auto se stabilise …
  • Aaah !

Mooji nous dit ensuite :

Restez où vous êtes et quand une pensée passe, ne la suivez pas, laissez la passer.

Concentrez-vous sur le silence, restez avec le silence.

Vous n’êtes pas la pensée, vous êtes simplement ici et vous en êtes le témoin.

Restez dans le Soi, demeurez en « Présence »

L’éveil est ce recul. Quand vous regardez depuis cet espace, vous êtes éveillé.

Quand vous croyez vos pensées, vous êtes dans l’illusion.

Quand vous croyez …   « Aaah ces gens !!!! Ils sont tellement …Et regardez ce qui se passe dans le monde !!!! ». Que faut-il faire ? Vous rêvez ! … Réveillez-vous !

J’observe ce recul en moi, cette conscience et je note :

Rituel du soir.

Jour 27

Rituel du matin.

Le but est d’arriver à être conscient de mes pensées de façon à les utiliser pour mon plus grand bien et celui du tout.

Or, lorsque je ne suis pas bien ancrée dans mon cœur, la plus grande partie de la pensée est répétitive, inutile, souvent nuisible et dessert la Vie en moi et autour de moi.

Le mental est là pour « ma » survie, il veut me défendre et du coup il attaque, prend le pouvoir ou se soumet, alors que parfois même je ressens qu’au plus profond de moi, je ne souhaite pas être dans la confrontation.

Aujourd’hui j’observe le penseur en moi …

J’observe, j’accueille et je note :

Rituel du soir.

Jour 28

Rituel du matin.

Liberté :

Ma liberté est lorsque je prends conscience que je ne suis pas ce penseur, et que je prends chaque jour de la distance par rapport à lui. Je l’observe. Je ne suis plus identifié à lui, donc à mon ego. Ce n’est plus lui qui me guide. Et je me rends compte qu’il y a, juste avant l’espace de la pensée, tout un monde d’intelligence, toute une dimension, où se trouve la paix, la joie, l’amour. Et c’est là que se trouve ma présence, mon moi profond, c’est l’espace du cœur C’est une autre facette de la reconnexion consciente avec mon Être, de l’état d’unité avec mon Être profond et les différentes parties de tout ma personne. Je deviens beaucoup plus présent, ce qui me permet d’avoir une conscience beaucoup plus aiguisée et large en même temps.

J’observe et je goûte à cette liberté, j’accueille.

 Et je note :

Rituel du soir.

Jour 29

Rituel du matin.

Toute cette semaine, je m’identifie à mon Être véritable, j’observe, j’accueille, je transmute … et je note !

J’ai appris, depuis mon plus jeune âge à m’identifier à ce penseur en moi, mais si je choisis en cet instant de m’identifier à mon être profond et véritable… que deviennent toutes ces pensées ? Est-il possible qu’elles perdent totalement de leur consistance ? de leur force ?

Et qu’elles ne deviennent plus que des illusions ? des espèces de fantômes ?

Je me centre dans le cœur, siège de mon être véritable…c’est là que toutes les facettes de mon être sont unifiées.

J’observe ce qui se passe lorsque je lâche prise, j’accueille et je note :

Rituel du soir.

Jour 30

Rituel du matin

« Quand je ressens que mon ego et mes pensées continuent à s ’emballer malgré mes essais de centrage, je m’ancre dans mon cœur et dans un ressenti élevé (compassion par ex) et je répète le plus souvent possible « Je suis Lumière/amour et tu es bénis ».

Je pratique ce petit rituel toute la journée aussi souvent que possible pour chaque personne ou chaque expérience qui se présente à moi.

J’observe, j’accueille et je note.

Rituel du soir.

Jour 31

Rituel du matin.

Jusqu’à la fin de la semaine, d’une part, je continue chaque jour à observer mes pensées, me centrer dans mon cœur, transformer, prendre du recul, retrouver cet espace de silence.

Je continue à observer comment je fonctionne pour pouvoir reprendre la maîtrise de mon être, chaque jour un peu plus…

Et d’autre part, je pratique ce petit rituel de bénédiction toute la journée aussi souvent que possible pour chaque personne ou chaque expérience qui se présente à moi.

J’observe, j’accueille et je note :

Rituel du soir.

Jour 32

Rituel du matin.

La notion de défaite n’existe pas. Supprimons-le, et libérons-nous en. Nous avons à dissoudre en nous les vieux schémas que le non-amour a installés.

Par l’Esprit du Soleil. A. Givaudan et D. Meurois

La notion de faute et de culpabilité font également partie de ces vieux schémas. Libérons-nous en aussi !

Mes 2 missions du jour :

– recul, observation, transformation,

– et bénédiction d’autant de situation ou personne que possible.

J’observe, j’accueille et je note :

Rituel du soir.

Jour 33

Rituel du matin.

La méditation est l’art d’être intérieurement attentif à chaque pensée, chaque geste, chaque mot, chaque sentiment de sa vie à chaque instant…

J’arrête de me cristalliser sur l’idée du mal ! En cet instant, je désamorce sa présence en moi, ainsi je ne la projette plus à la surface de la Terre. p163

Par l’Esprit du Soleil. A. Givaudan et D. Meurois

Mes 2 missions du jour :

– recul, observation, transformation,

– et bénédiction d’autant de situation ou personne que possible.

J’observe, j’accueille et je note :

Rituel du soir.

Jour 34

Rituel du matin.

Mes 2 missions du jour :

– recul, observation, transformation,

– et bénédiction d’autant de situation ou personne que possible.

J’observe, j’accueille et je note :

Rituel du soir.

Jour 35

Rituel du matin.

De la lourdeur ou de la légèreté sur mon chemin ? L’invitation est de faire de ce chemin vers nous-même un jeu, un défi au quotidien, le défi du jour.

Mes 2 missions du jour :

– recul, observation, transformation,

– et bénédiction d’autant de situation ou personne que possible.

J’observe, j’accueille et je note :

Rituel du soir.